Assez souvent, j’entends que les jeux vidéo sont une perte de temps. Pourtant, j’ai autant appris sur moi en jouant à des jeux en ligne qu’en lisant des bouquins de développement personnel. Aujourd’hui, je vous partage ce que ces jeux m’ont apporté personnellement et comment ils peuvent faire de même pour vous.
La persévérance d’Apollo Creed
Réussir à finir un jeu à 100%.
C’est un objectif qui paraît inatteignable pour certains, un passage obligé pour d’autres.
Dans Mario Kart 8, l’objectif principal est simple : remporter toutes les coupes dans toutes les cylindrées possibles (50cc, 100cc, 150cc, 200cc et miroir). Et pour finir le jeu à 100%, il faudra avoir trois étoiles à chacune d’entre elles, ce qui signifie finir premier à chaque course.
Dans le cas de Trackmania, le principe du mode solo est à peu près le même : 65 circuits avec quatre niveaux de difficulté représentés par des médailles (bronze, argent, or et auteur).
Là où la courbe d’apprentissage de Mario Kart est relativement rapide, celle de Trackmania est beaucoup plus longue.
Après plus de 35h de jeu en environ un an, je n’ai toujours pas fini le mode solo à 100%, contrairement à Mario Kart.
Et c’est là que la persévérance rentre en jeu : aurez-vous la patience de finir le jeu ?
Acceptez-vous le challenge ?
Êtes-vous prêt à recommencer 50, 100 ou 300 fois le même circuit pour obtenir la médaille auteur ?
Car oui, c’est ce qui vous attend si vous souhaitez finir Trackmania.
Si le principe de base est simple, il est difficile de le maîtriser. Une formule 1 qui file à 450km/h avec des virages relevés, des loopings, des pistes en terre et des sauts à l’aveugle, il faut apprendre à contrôler votre voiture et vos émotions.
C’est rageant de se prendre le même mur 20 fois d’affilée pour finalement le passer au 21ème essai à pleine vitesse et se donner une chance de gagner la médaille d’or.
Qu’est-ce que cela dit de vous ?
La question est de savoir si vous arrivez à vous contrôler pour performer. Et si vous êtes prêt à continuer à tenter encore et encore en sachant que votre pourcentage de réussite peut être infime (coucou l’entreprenariat).
Vous pouvez apprendre ça en lançant des projets mais j’ai appris très rapidement comment je me positionne face à l’adversité en jouant à des jeux retors.
Si ma 5ème tentative de business échoue, peut-être que la 6ème s’en sortira mieux.
Grâce au feedback récupéré, à l’expérience accumulée et en corrigeant efficacement votre trajectoire entrepreneuriale, vous ne vous laissez pas d’autre choix que la réussite.
La combativité de Léonidas
Si le mode solo vous ennuie, vous aurez peut-être envie de jouer en ligne. Ca tombe bien, les deux jeux proposent une version online.
Si la version de Trackmania online est sympa et change assez peu du mode solo (mis à part les circuits choisis), sur Mario Kart, vous jouez sur les 48 circuits présents dans le mode solo mais contre 11 autres joueurs du monde entier.
Autant vous dire que la concurrence est acharnée.
Pour ma première partie en ligne, je me suis inscrit à un tournoi organisé par Ponce, un streamer français reconnu sur Twitch. Je pensais atteindre environ 250 points sur 24 courses. Ce qui fait que je devais arriver en moyenne à la troisième place à chaque course.
Je me suis fait détruire.
Au bout de la 15ème course, j’étais sur le point d’abandonner.
La concurrence sur ce genre de tournoi en ligne permet de tester votre mental : 24 courses, c’est long. Ca fait environ 1h30 de jeu. Ponce a sorti une phrase que j’aime bien : “Ce tournoi, ce n’est pas un sprint, c’est un marathon”.
La question qui se pose, c’est de savoir si vous avez la rage de vaincre ?
Au niveau d’une course, êtes vous suffisamment combatif pour reprendre du poil de la bête après être passé de 1er à dernier en moins d’un tour de circuit ?
Au niveau d’un tournoi, est-ce que votre mental est suffisamment entraîné pour combattre une série d’échecs (re coucou l’entreprenariat) ?
Enchaîner les coups durs, c’est toujours une expérience compliquée. Même dans un jeu vidéo.
On a envie de balancer la manette, de rage quit (quitter la partie en plein milieu d’une course par exemple), etc…
Mais c’est dans l’adversité qu’on apprend qui on est vraiment.
Vous saurez rapidement dans quelle team vous êtes : plutôt pugnace ou quitters ?
La créativité et l’ingéniosité de Léonard De Vinci
Chaque joueur de Mario Kart vous le dire : pour finir premier, les raccourcis sont très utiles.
Ils vous font gagner un temps non négligeable sur vos adversaires et peuvent faire basculer l’issue d’une partie.
Pour les trouver et savoir les utiliser à bon escient, il faut faire preuve de créativité.
Sur Trackmania, ce principe est exacerbé par le fait que de nombreuses mécaniques de jeu existent.
De nouvelles techniques sont découvertes encore aujourd’hui (pour un jeu sorti en 2008) et qui permettent de relancer la compétition pour un record du monde grâce à un nouveau raccourci.
Cette vidéo de Wirtual (un streamer passionné de Trackmania et excellent narrateur) dévoile bien le niveau de créativité et de mental nécessaire pour aller décrocher un record du monde.
Sans compter le niveau extrêmement élevé pour atteindre une telle performance, il faut être suffisamment malin pour trouver le cut pour finir premier.
Savoir sortir des sentiers battus, se battre pour réussir ce qui semble impossible, “think outside the box”…
Tout cela peut résumer ce que ces jeux nécessitent pour atteindre un niveau de compétition élevé et rester sur la plus haute marche du podium.
Dans la vie de tous les jours, c’est pareil.
Le jeu de la vie est complexe, injuste. On découvre les règles au jour le jour.
Savoir lire entre les lignes et être plus malin que les autres sont des compétences rares et qui peuvent vous faire prendre des raccourcis dans la vie.
Pour Trackmania et Mario Kart, il y a des tutos sur YouTube pour réaliser des raccourcis, pour la vie et l’entreprenariat, il faut chercher l’expérience d’autres personnes où elle se trouve.
Savoir s’amuser comme un gamin
S’amuser c’est important.
Même si le but de ces jeux est de finir premier, au final, le principe c’est de s’amuser. Seul ou à plusieurs.
J’entends pas mal de personnes autour de moi rentrer dans un moule trop rigide : “je suis un adulte, je ne joue plus aux jeux vidéos maintenant, je suis sérieux”.
Et je trouve ça dommage. On peut très bien avoir des responsabilités et garder une âme d’enfant. Découvrir de nouvelles choses en continu, apprendre, s’amuser seul, s’amuser avec ses potes…
Le jeu vidéo peut être un bon moyen de retomber en enfance, que ce soit en jouant avec de vieux jeux que vous aurez retrouvé dans un vieux carton, ou en ressortant une vieille console.
Si jouer 10h par jour est excessif, rien ne vous empêche de savourer de temps en temps une petite partie.
Ça aère l’esprit et vous fait échapper des problèmes du quotidien.
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